Tout démarre au Bénin
Lors d’un voyage au Bénin, des paludiers de Guérande ont constaté une lagune victime de la déforestation et des femmes en quête de revenus et de nouveaux équilibres de vie. Ils décident alors de mettre leurs compétences et leur savoir-faire à leur service.
C’est ainsi qu’en 1989, les premières actions sont engagées au Bénin avec les productrices pour mettre en place une technique alternative au procédé de cuisson des saumures sur feu de bois qui détruit la lagune : un fonctionnement d’évaporation naturelle.
L’Association des Femmes Exploitantes de la Lagune voit le jour en 1991, avec 414 adhérentes. S’ensuivent un programme de formation au micro-crédit ainsi qu’un programme de soutien à leur pluri-activité.
L’aventure continue en Guinée-Conakry
À la suite de ces actions mises en place au Bénin, les paludiers guérandais ont décidé de partir en Guinée Conakry, où la situation des exploitants est la même.
En effet, les derniers massifs forestiers de mangrove sont en voie de disparition, les populations exploitantes sont dépourvues de sécurité alimentaire et les marais rizicoles sont en déperdition (1/3 sur 150 000 hectares sont devenus inexploitables).
Les premières actions ont lieu entre 1994 et 1998, par des expérimentations de marais salants et d’aménagements rizicoles inspirés des procédés guérandais de gestion hydraulique du marais.
UNIVERS-SEL se lance entre 1999 et 2004 dans la réhabilitation de domaines rizicoles sur 2500 hectares, selon les techniques d’aménagements et de gestion hydraulique appropriées au milieu physique et humain.
De 2005 à 2015, UNIVERS-SEL a travaillé à l’enracinement de la « saline guinéenne » avec des objectifs en terme de rendements et avec des formations adaptées, via des salines école.